Tunis le 3
février 2012
Lettre ouverte
De Melle Rafika Ben Mrad
Enseignante
de philosophie à L' Institut Supérieur de Théologie,
Université de La Zitouna.Tunis
A l'Intention de
son honneur Monsieur Le Conseiller Général Chargé de L'UNESCO en Tunisie.
Objet : Démarche en vue de retirer le Privilège de La
Chaire UNESCO de Philosophie à
Monsieur Le Professeur Fathi Triki / Faculté des Sciences Humaines et Sociales,
Université de Tunis-I-.
Monsieur Le Conseiller Général,
Pour être brève, permettez-moi de procéder en
interrogatif sur lequel j'y suis depuis
15 années : avez-vous jamais entendu parlez, votre honneur, d'un
Président de jury National de recrutement et de
Promotion - ( Monsieur le professeur Fathi Triki dans ce cas)- et qui, après
avoir statué en faveur d'un candidat, cède
son honorable tâche alors qu'il est élu, à un doyen - professeur d'Histoire( Monsieur Hassen Annabi)
en vue de "retirer un diplôme de
Doctorat en Philosophie"? Et ce, Monsieur le Conseiller Général, à une jeune collègue, auteure de cette
démarche auprès de l'Unesco, qui eut
confié son dossier aux Services des Examens du Ministère de L'enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique en vue d'une promotion interne sans
que Monsieur ledit" Président de Jury National" élu pour la
tâche, prenne la responsabilité de l'informer de ce qui lui arrive jusqu' à ce
jour! Décision de retrait de mon diplôme
prise arbitrairement et injustement , et sur laquelle fut fondée une"
Décision de radiation de la Fonction Publique" prise ,en conséquence, par
le Ministre de l'enseignement Supérieur.
Double brimade
qui a été fortement dénoncée par le Tribunal
Administratif en Tunisie, depuis 2001, mais qui pèse toujours sur mon être, sur ma carrière universitaire, sur ma vie privée puisque
les harcèlements de Monsieur Triki et de tout un monde tribal autour- par intérêts
bien sûre - n'ont jamais cessé et
cela par effet des pouvoirs pluriel, et essentiellement, celui du "Chargé
de La Chaire Unesco de philosophie à
l'Université de Tunis-I- Monsieur Triki, qui est par ailleurs : "Coordinateur
de la Revue " Rue Descartes", Directeur du Laboratoire" Philab" et par dessus
tout, Professeur e-merite, membre fondateur de l'Association Tunisienne d'Esthétique
et de Poétique à dimensions méditerrano-africaines
présidée par sa femme Madame Rachida
Triki Professeur de philo au même département de philosophie... etc.
(Toutes frontières mêlées bien sûre).
Monsieur ce doyen, professeur d'Histoire, sinon faiseur
d'histoires, la mienne surtout, fit venir en 1997 sa collègue, l'épouse de
Monsieur Triki, madame Rachida Triki , en sa qualité de Présidente de mon jury de soutenance en 1993 pour m'octroyer le DRA - un jury interne au département de philo de la
Facultés des Sciences Humaines et Sociale de L'Université de Tunis- I- et qui
fut institué pour la circonstance - en
vue de revenir en 1997 sur une estimation, sur laquelle, elle et les restes des membres du jury, se sont prononcés très favorablement à l'époque et leur tâche devrait en principe
s'arrêter net là. ci jointes les estimations nouvelles par lesquelles on avait
apporté atteinte à mes travaux de recherches, à ma dignité en tant que jeune collègue chercheure et en conséquence à mon avenir
professionnellement et socialement en me déstabilisant ainsi
barbarement et illégalement , et à ma confiance aux services des Examens
auxquels j'ai confié mon dossier en vue de promotion et qui me doivent jusqu alors une explication. C'est pourquoi,
Monsieur le Secrétaire Général chargé de La Chaire Unesco, votre Honneur , la responsabilité des Triki et de ce doyen
fait objet d'un préjudice extrêmement grave à l Ere de " La Régente
de Carthage" qui est dans " les Bibliothèques françaises" mais
aussi dans les grandes avenues de Tunis
après Le 14 Janvier 2011, encore plus
sur les grandes pages de la Presse électronique.
Les "
pourquoi" de cette double brimade ?
En effet,
Je ne les connais toujours pas sauf par quelques bribes de ce rapport que j'ai
pu glaner auprès du Tribunal et qui
souligne de nouveau mes qualités de : " l'emprunt fait de cet ouvrage
de vulgarisation philosophique paru récemment; la maîtrise de la langue de
rédaction de l'ensemble de la thèse, la méthodologie ainsi que la qualité de
l'oral nous ont induits en erreur". Que demanderait-on alors d'un jeune chercheur, qui, hier il fut l'un de
leurs meilleurs étudiants et aujourd'hui, il est l'un des leurs meilleurs ennemis, si influents soient monsieur et Madame Triki sur
la place ! D'autant plus que les membres de ces différents jurys
soulignent leur limites et continuent à siéger dans les différentes instances
où le pouvoir de ce couple et surtout le pouvoir de Monsieur Triki en sa
qualité de responsable de La Chaire UNESCO par
laquelle il s'est fait empereur "sur le monde Arabe et L'Afrique,
s'affichant ainsi "maitre et possesseur" de cette Chaire - ne cesse
d'enrichir la théorie de l'empire à l'Ere des Droits de l'Homme. A y vérifier, il déroute et fait dévier La Chaire UNESCO de ses nobles objectifs vers des tristes tropiques; objectifs auxquels
j'adhèrerais toujours car ils restent pour les tunisiens et les tunisiennes, étudiants
et chercheurs et Doctorants en la matière , une valeur en soi. ( si
infraction scientifique y ait, elle devrait se résoudre dans la déontologie de
la confidentialité des tâches octroyées aux Jurys et non me donner vulgairement
et tragiquement à la Presse sans me
rendre compte, soit verbalement soit par écrit de ce qui m'arrive depuis une
quinzaine d'année aujourd'hui).
Depuis quelques temps Monsieur Triki est
l'objet de lourdes et " méchantes" critiques vues d'abord les
nombreuses et différentes fonctions
qu'il occupe. Mes propos se fonderaient toujours sur deux références auxquels,
je me permets - ( en tant que
enseignante chercheure en philosophie mais aussi en tant que citoyenne-
universitaire portant toujours un grand
intérêt à ce qui se trame à l'université tunisienne de la sorte, reconnu
aujourd'hui," corruption" et à l'avenir de cette Université et en
même temps à l 'avenir d' une certaine inter culturalité à caractère onusien qui passerait certes par L'UNESCO)- de vous les signaler en tant que pièces
justificatives : un premier article
souligné par le Chef du département de philo, à l'occasion du cinquantenaire de
L'Université de Tunis -I- dénonçant les
débordements de quatre couples qui siègent sur cette l'Université de puis plus d'un demi siècle intitulé " La philosophie des couples",
Journal le Temps du 17 nov2008; et un seconde référence , sur le même Journal,
paru à l'occasion de "La Journée mondiale de Philosophie". ( cette journée mondiale fut Programmée en
Iran, et pour des raisons diplomatiques de la conjoncture internationale, elles
fut annulée et monsieur Triki l'avait fait passer-médiatiquement comme
journée exclusive " en monde arabe
et en Afrique" sans suite scientifique. Ce qui nous est resté c'est
une" pelletée" de" mafieux" qui prennent leur café
culturel à La Cité des Sciences, sinon comment monsieur et madame Triki aurait-ils manqué un voyage en Iran!).
Cf Khémais Khayati : la philosophie
des perroquets", Le Temps, 5Dec
2010 où ce journaliste et critique d'art
cinématographique, dénonce un "milieu fermée" qui va à l'encontre de
l'essence même de la philosophie en
"raison ouverte" traduite aujourd'hui chez Edgard Morin dans
"Science avec Conscience" et hier si loin, chez Aristote après
Platon en "Architectonique" comme
Nomos où loyauté et autonomie doivent
être à l'honneur de cet esprit du monde si divers et non de quelques uns où tout se fait
louchement à hui-clos. ( la façon de me retirer mon diplôme et de me radier est
une image à grands échos en leur
défaveur bien sûre).
Sur cet état
des lieux où nous sommes réduits à des perroquets, voire à des oies à voix rauques et à des chômeurs et
ainsi handicapés, je juge que c'est le sort même de la
philosophie qui se traduit tristement là;
et c'est en ce sens que je
vous laisserais toujours le soin, à votre honneur Monsieur le Conseiller Général de La Chaire Unesco en Tunisie, de
juger de l'objet de ma démarche en lettre ouverte à votre honneur, celle
de retirer le privilège de la Chaire Unesco de philosophie et de la réviser
selon les nouveaux paradigmes d'un
socio- culturel tunisien qui se veut et se fait
doucement autre, neutralisant ainsi, l'esprit des dictateurs; et à la lumière aussi, des aspirations d'une
jeunesse estudiantine qui croit à l'air du temps auquel doit être soumise La
Chaire UNESCO de philosophie en Tunisie et qui
-à mon sen- a besoin, elle aussi, du grand air toujours avivé par la culture et
la science à tropiques universellement gais et
joyeux .
Ceci dit, j'ai le plaisir de porter à la connaissance de votre honneur, Monsieur
le Conseiller général, que je suis Melle Rafika ben mrad, titulaire à la base, d'un Baccalauréat français, je suis auteure de
" La mimesis créatrice dans la Poétique et La Rhétorique D'Aristote",
paru chez l'Harmattan en 2004, ainsi que d'un autre ouvrage paru chez le même
éditeur " principes et causes dans les Analytiques Seconds d'Aristote".
Je suis actuellement Enseignante de philosophie à l'Institut de Théologie, Université de La Zitouna, non loin du siège
de Monsieur Fathi Triki et de ses différentes tables rondes où se débattent de nombreux thèmes depuis 15 ans sans jamais me laisser assister ni participer, et
ce par décision volontaire de neutralisation
et d'exclusion. ( nous sommes trois enseignants de philosophie
à la Zitouna subir le maléfique des
Triki puisqu'ils sont dans tous les jurys nationaux). Laissez -moi toujours ce plaisir
d'ajouter à votre connaissance aussi, que je suis repérable sur le site www.
mytexte.com / pseudo-auteur : " naira "avec quelques poèmes en
langue française dont " La pizza" où je dénonce cet esprit "d'empire dans
un empire " entre Renard et Corbeau.
Et si,
Monsieur, votre honneur, j'ai pris la
peine de vous traduire, en bref ma
cause, c'est parce qu'elle est aujourd'hui divulguée sur les medias, cf جريدة السقير التونسية " du 1er février 2011 et les deux numéros qui précèdent cet hebdomadaire (actuellement sur
le marché); et là, il n'y a pas votre
honneur, que du personnel . Et même s'il y ait du
personnel, il ne cesse de prendre des détours judiciaires contre ce Monsieur
qui a réellement envenimé ma vie par une prévalue de fonctions criminellement
harcelantes, rien que par sa façon de me fermer les fenêtres là où je vais et
de m'exclure ainsi barbarement et injustement comme si le monde est sa
volonté et sa représentation pour parler à la manière de Schopenhauer; ce qui pourrait nuire à l'image de marque de
La Chaire Unesco en Tunisie, dans le monde arabe et en Afrique, de même à La Revue "Rue Descartes " puisqu'il
se plait à citer cette pluralité de
fonctions dont-il jouissait et jouit encore et par laquelle il participe à reproduire
le" chômeur"," l'indigent"," le même" , "le
paralytique" et "l'handicapée" que je fus pour cinq année en
attendant la décision du Tribunal Administratif et qu'il espère la voir encore en handicap forcé par effet de ses autorités et celle de son
épouse ici et là .
Monsieur le Conseiller Général auprès de L'UNESCO
Permettez-moi
de terminer cette lettre en vous donnant deux
papiers" traduisant l'état de dépendance totale de cette situation contradictoire où je me trouve -matériellement- dans
l'impossibilité de répondre à cette main si généreusement forte de Madame Angèle Kremer
Marietti qu'elle m'avait prêtée quand on lui avait raconté ma peine et la
casse lourdement irréparable qui
m’entourent et mes obligations lucratives à l'égard d' de l’un des avocats qui
plaident à ma cause pour le même été 2008. Ainsi voit-on comment je passe mes
vacances depuis 1997. Cet été là je devais réaliser une aspiration qui me tient
toujours à cœur : faire parti d’une institution de recherche loin des
espaces où ces couples président, dans des cieux autres hors de ceux de
Monsieur et de Madame Rachida Triki et de leurs "Entreprises" en
Arts, Sciences et Philosophies, les leurs essentiellement, traduite
théoriquement par leur chef de département: "La philosophie des
couples".



Depuis 15 années, j'ai n'ai même pas eu le temps de
susciter en moi la nostalgie de les
revoir en "professeurs". Ils ont forcé même ma mémoire à ne pas avoir ce droit de garder
une image correcte de ceux qui fussent mes professeurs, puisque mes études
Supérieures de A à Z fussent suivies à l’'Université de Tunis -I- et je ne suis
pas une intruse à ce département et je ne sais toujours pourquoi ils ne cessent
de me considérer ainsi et de quel droit ?
Melle
Rafika Ben M'rad
Email:
rafikamrad2002@ yahoo.fr
Mobile
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